Dernière étape de notre voyage: le mythique parc Kruger ! C'est le troisième plus grand parc d'Afrique. Il fait 20 000 km²: 350 kms de long et 60 kms de large. Le parc est né en 1896 suite à la demande du président Paul Kruger (président de 1883 à 1902) qui voulait protéger les animaux d'Afrique, richesse nationale en créant une petite réserve bordant la rivière Sabie. A la fin du XIX ème siècle, la plupart de la faune de la région avait été anéantie à cause de la chasse non réglementée. Petit à petit, des propriétaires terriens ont décidé d'offrir d'autres terres afin de créer une très grande réserve qui fut ouverte au public en 1926.
Pour notre première journée dans le Kruger, nous avons choisi de faire une courte route. Moins de 50 kms séparent Orpen de Satara.
Sitôt arrivés, nous sommes accueillis par des zèbres et des gnous.
Mais aussi par les majestueuses girafes que nous avions seulement aperçues furtivement dans la réserve de Manyaleti. Mettant en application les méthodes de Goodman et Philip, Laurent s'est positionné au plus près des animaux en attendant qu'ils se rapprochent...
Lorsqu'elle court, elle va à l'amble, à l'instar du chameau ou de l'ours, c'est à dire qu'elle lève ensemble les deux pattes du même côté. En vitesse de croisière elle court à 15 km/h mais peut accélérer à plus de 50 km/h en prenant un curieux galop. Les pattes avant se lèvent ensemble mais largement écartées, ce qui évite que ses sabots s'entrechoquent.
La girafe se nourrit de feuilles d'arbre très nutritives riches en sels minéraux car elle a besoin de 20g/jour de calcium Sa consommation quotidienne va de 7 kgs (nourriture rare) à 70 kgs (nourriture abondante). Elle trouve l'essentiel de ses besoins en eau dans la nourriture et ne va boire que tous les 1 à 2 jours. Car pour s'abreuver au sol, elle doit écarter les pattes de devant et se tordre le cou ou bien plier les genoux. Dans les deux cas, cela la met dans une position périlleuse et pas favorable contre les prédateurs Les acacias de la savane ont atteint des tailles leur permettant d'échapper aux zèbres et aux antilopes. Leur feuilles les plus tendres poussent entre 2 et 6 mètres ce qui constitue pour la girafe la hauteur idéale et donc sa niche alimentaire.
Visiter le parc Kruger peut donner lieu à des sensations fortes. C'est le cas notamment lorsque les éléphants traversent la route. Un mâle peut avoir l'idée de s'approcher de votre véhicule en remuant les oreilles. Cela donne quelques sueurs froides. Il ne faut pas klaxonner et éventuellement reculer en cas de danger....Or quand un éléphant crée un embouteillage, la solution de repli peut sembler bien compliquée pour le chauffeur en première ligne !!!!
Le mâle et sa démonstration de virilité étaient vraiment impressionnants !
Changement de style: un grand koudou qui nous défie avec classe !
Bien heureux de toutes ces rencontres qui augurent un bon séjour dans le parc, nous prenons place dans notre bungalow du camp de Satara. C'est confortable et pratique. Le campement dispose aussi d'une supérette, d'une piscine, d'une station essence et d'un resto. Nous avons un coin cuisine avec un frigo bien protégé de toutes éventuelles incursions de singes ou d'autres animaux chapardeurs !!! Mais c'est surtout la fraicheur de l'intérieur que nous apprécierons (merci la clim) pour une après midi relaxante. Il fait 38° et nous sommes cuits par cette atmosphère étouffante...
A la manière des rondavels, notre hutte (chambre avec salle de bain) et cuisine extérieure équipée d'un barbecue.
Une bonne première journée. Demain 140 km et 5h30 de route nous attendent !!!!